La justice française classe l’enquête contre Magali Berdah, accusée par Booba de pratiques trompeuses, sans trouver de preuves suffisantes.

Magali Berdah procès

Booba vs Magali Berdah – CREDIT : wikimedia commons

Le parquet de Paris a récemment mis un terme à l’enquête pénale ouverte contre Magali Berdah, fondatrice de l’agence d’influenceurs Shauna Events, suite aux accusations de pratiques commerciales trompeuses portées par le rappeur Booba. Cette décision de justice, intervenue le 7 novembre 2023, clôt une saga judiciaire débutée en juillet 2022, soulevant une vague de réactions des deux camps.

Une enquête sans aboutissement

Selon les informations confirmées par le parquet de Paris, l’enquête avait été transférée de Grasse à Paris en octobre 2023, mais les preuves apportées étaient jugées “trop imprécises ou inexploitables” pour constituer une base solide d’infraction. Le ministère public a également indiqué que des procédures concernant les influenceurs visés par la plainte étaient en cours auprès de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, justifiant ainsi le classement de l’affaire.

La réaction des parties

Les avocats de Magali Berdah ont exprimé leur soulagement, affirmant que cette issue démontre l’absence de fondement des accusations portées par Booba, qu’ils qualifient de “lynchage injustifiable”. D’un autre côté, les représentants légaux de Booba expriment leur regret face à cette décision et envisagent de fournir de nouveaux éléments à la justice pour poursuivre leur combat.

Booba, un combat controversé

Depuis 2022, Booba, de son vrai nom Elie Yaffa, s’est illustré dans une croisade contre les “influvoleurs”, termes par lequel il désigne certains influenceurs, accusés d’arnaquer les internautes. Cette affaire a également vu le rappeur mis en examen pour harcèlement moral aggravé envers Berdah, ce qui complexifie davantage le tableau des relations entre les personnalités publiques et les mécanismes de contrôle des pratiques sur les réseaux sociaux.

Bien que l’enquête ait été classée sans suite, les répercussions de cette affaire continuent de souligner les tensions existantes autour de l’éthique et de la responsabilité sur les plateformes d’influence. La possibilité d’une reprise des poursuites laisse entrevoir une suite potentielle à cette confrontation judiciaire déjà longue.