Avec l’arrivée du Costa Pacifica et près de 400 000 croisiéristes attendus, La Seyne-sur-Mer entre dans une nouvelle ère touristique et économique.
Croisiéristes 2025 La Seyne Costa Pacifica – CREDIT : VarActu
Ce mercredi 16 avril à 9 heures, le paquebot Costa Pacifica effectue sa première escale à La Seyne-sur-Mer, au quai des croisiéristes, marquant ainsi le début d’une année 2025 exceptionnelle pour la ville. Avec 72 escales programmées par Costa Croisières et P&O Cruise, ce sont près de 400 000 visiteurs qui sont attendus l’an prochain, dont jusqu’à 300 000 croisiéristes et 100 000 membres d’équipage.
Une dynamique économique en marche
Cette perspective a conduit la Chambre de commerce et d’industrie du Var (CCIV) et la Ville de La Seyne à mobiliser les commerçants locaux. Réunis au casino Joa, ils ont été sensibilisés à l’enjeu économique que représentent ces escales, notamment à travers l’application gratuite « Cruise friendly ». Cet outil permet aux commerçants d’augmenter leur visibilité en ligne tout en bénéficiant de formations en langues étrangères pour mieux accueillir cette clientèle internationale.
Des retombées économiques directes
Selon les estimations de Costa Croisières, un croisiériste dépense en moyenne 75 euros par escale. Ces dépenses se répartissent notamment dans la restauration, l’artisanat local, l’habillement et les souvenirs. Les retombées peuvent être considérables : une journée d’escale permettrait aux supérettes d’augmenter leur chiffre d’affaires de 80 %, aux boutiques de souvenirs de 100 %, et aux restaurants de 30 %.
La Seyne, alternative à Marseille
La compagnie Costa Croisières a choisi La Seyne comme port de départ pour ses passagers français. Chaque dimanche, 500 voyageurs embarqueront sur le Costa Pacifica, incitant ainsi une arrivée dès la veille et générant de nouvelles opportunités hôtelières et commerciales pour la ville. En parallèle, tous les quinze jours, le paquebot Arvia de P&O Cruise, pouvant accueillir jusqu’à 6 685 passagers, fera escale à La Seyne.
Vers un tourisme durable et patrimonial
La Ville mise également sur le développement du « slow tourism », en valorisant ses atouts locaux : patrimoine militaire, gastronomie provençale, ou encore aquaculture dans la baie du Lazaret. Des offres touristiques alternatives qui permettent d’attirer une clientèle en quête d’authenticité et de prolonger la saison touristique sur l’année entière.
