En cette fin d’année, la taxe foncière est sur toutes les lèvres, d’autant plus que le 16 octobre marque le dernier jour pour s’en acquitter. Mais ce qui retient particulièrement l’attention des habitants du Var est la composante de cette taxe liée à l’enlèvement des ordures ménagères.
hausse inquiétante taxe ordures – CREDIT : Var Actu
Une hausse inquiétante de la taxe ordures
Une taxe qui connaît une hausse préoccupante, au point que certains résidents se voient contraints de débourser plus de 500 euros par an uniquement pour le ramassage de leurs poubelles.
Un service jugé excessif par certains
Face à cette augmentation, de nombreuses voix s’élèvent. Parmi les critiques, beaucoup pointent du doigt la fréquence des collectes. Dans l’agglomération Sud Sainte Beaume, par exemple, les éboueurs passent trois fois par semaine pour les ordures classiques et une fois toutes les deux semaines en alternance pour le recyclage. “C’est bien trop souvent pour une petite commune comme la nôtre,” se plaint Martine, résidente de la région. Jacques, un autre habitant, suggère que “moins de ramassages pourrait peut-être aider à réduire cette taxe.”
Des déchets coûteux
Mais la fréquence des ramassages n’est pas le seul élément à prendre en compte. La gestion des déchets dans le Var est un défi de taille, notamment à cause des déchets non recyclables produits par certaines entreprises. Ces dernières sont soumises à un malus, qui est ensuite répercuté sur les consommateurs. La taxe d’enlèvement des ordures ménagères est donc amenée à continuer d’augmenter, au moins jusqu’en 2025.
L’importance du tri
La solution à cette hausse réside peut-être dans les gestes de chacun. Le tri des déchets demeure indispensable pour contenir cette augmentation. Sans lui, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères atteindrait des sommets. Malgré les efforts des habitants, le tri à lui seul ne suffit pas à empêcher la hausse de la taxe, mais il constitue un pas dans la bonne direction.
La question de la taxe d’ordures ménagères dans le Var reste brûlante. Entre nécessité de financer un service de qualité et préoccupations financières des habitants, trouver un équilibre s’avère complexe.
