Après l’incendie qui a touché le Gémo à La Ciotat, les commerces voisins peinent à rouvrir leurs portes. Qu’attend-on pour tourner la page ?

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Gémo incendié à La Ciotat – CREDIT : Var Actu

Les suites du Gémo incendié à La Ciotat

Trois mois se sont écoulés depuis qu’un incendie a ravagé le Gémo du centre commercial de l’Ancre Marine à La Ciotat, laissant derrière lui un paysage de désolation et plusieurs commerces voisins contraints de baisser le rideau. En cette soirée du 4 janvier, une intervention d’urgence impliquant une cinquantaine de pompiers a été nécessaire pour contenir les flammes de ce magasin de prêt-à-porter de 1200 m², un incident rapidement suivi d’arrestations sous l’ombre d’une origine criminelle.

Aujourd’hui, si les marques noires des fumées ont été effacées du visage du centre commercial, le rideau de fer du Gémo demeure impassiblement baissé, et l’intérieur du magasin, vide. À côté, les commerces de la Banque Populaire, Sport 2000, et Casa, semblent figés dans le temps, fermés au public et sans indication d’une potentielle réouverture.

Entre attente et incertitudes

Pourquoi ce silence prolongé ? La réponse réside dans la nécessaire attente des conclusions d’experts mandatés par le bailleur du centre, une étape cruciale pour garantir la sécurité globale du bâtiment avant toute réouverture. Chez Casa, les locaux apparaissent étrangement désertés, tandis que la Banque Populaire affiche des signes d’un redémarrage imminent, avec une autorisation de travaux annonçant une livraison le 7 mai.

Qu’en est-il des employés ?

Le devenir des employés des quatre enseignes impactées demeure incertain, suspendu à la réouverture de leurs lieux de travail. Cette situation illustre la complexité des démarches post-incident, entre examens d’expertise, décisions de rénovation et mesures de sécurité à implémenter. Pour les commerces voisins du Gémo, la route vers la reprise semble encore longue et semée d’embûches.