Le tribunal de Marseille juge un jeune schizophrène pour violence et port d’arme, soulevant des questions sur la santé mentale et la justice.
schizophrène Marseille tribunal – CREDIT : VarActu
Schizophrénie et violence : un cas complexe à Marseille
Le tribunal correctionnel de Marseille a récemment été confronté à une affaire particulièrement troublante : un jeune homme de 24 ans, Arman, atteint de schizophrénie paranoïde, jugé pour des actes de violence et de rébellion. Entre octobre et décembre de l’année dernière, Arman a été impliqué dans plusieurs incidents, dont le port d’une hache en public, une rixe et des résistances face aux forces de l’ordre.
Une nuit agitée à Marseille
Les faits remontent au 1er octobre, lorsqu’Arman a été aperçu se promenant avec une hache près d’un bar marseillais. Son comportement agressif et ses réactions violentes lors de son interpellation par la police municipale ont soulevé des inquiétudes. Il a été rapporté qu’Arman, en pleine crise, a même endommagé un véhicule de patrouille.
Répétition des incidents et altercation
Quelques semaines plus tard, Arman a de nouveau attiré l’attention en s’emparant de la trottinette d’un homme, déclenchant une bagarre au cours de laquelle il a sorti un couteau. Ces événements ont conduit à son interpellation sous des circonstances extraordinaires.
Confrontation au tribunal
Au tribunal, Arman s’est montré tout aussi perturbé, contestant les accusations et interrompant fréquemment les procédures. Il a offert des explications étranges pour justifier ses actions, révélant ainsi les symptômes complexes de sa schizophrénie.
Débat sur le discernement et la responsabilité
L’expert psychiatre a souligné que le discernement d’Arman pouvait avoir été altéré au moment des faits, ce qui a posé la question de sa responsabilité pénale. Néanmoins, le procureur a insisté sur une peine significative pour adresser la gravité de ses actes.
Décision du tribunal et réflexions sur la santé mentale
Finalement, le tribunal a suivi les recommandations du procureur, tout en accordant à Arman une détention sous bracelet électronique. Ce cas met en lumière les défis posés par les personnes souffrant de graves troubles psychiatriques dans le système judiciaire.
