JO 2030 dans les Alpes : Renaud Muselier dévoile des infrastructures ambitieuses pour les Alpes-Maritimes. Une opportunité durable pour les montagnes.
JO 2030 Alpes infrastructures Muselier – CREDIT : VarActu
Les Jeux olympiques d’hiver 2030, qui se dérouleront dans les Alpes françaises, promettent d’être « les moins chers de l’histoire », selon Renaud Muselier. Le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a présenté les enjeux et les infrastructures à venir, notamment dans les Alpes-Maritimes.
Un événement d’envergure pour le rayonnement de la région
Lors d’une conférence tenue à Marseille, Renaud Muselier a insisté sur l’importance des JO 2030 pour les Alpes du Sud. L’objectif, selon lui, est double : faire des Jeux un vecteur d’attractivité pour les montagnes de la région tout en respectant les enjeux environnementaux. « Les JO doivent devenir la clé d’accès à la montagne de demain », a-t-il affirmé, avant de souligner que cet événement pourrait permettre de repenser la manière dont les citadins se reconnectent à la montagne, été comme hiver.
Pour Muselier, ces Jeux constituent une opportunité unique pour redynamiser les stations alpines tout en sensibilisant à la préservation des massifs. Il a également rappelé que les JO d’hiver 2030, avec un budget estimé à 3 milliards d’euros, seront bien moins coûteux que les Jeux d’été, grâce à des infrastructures déjà existantes et des solutions adaptées aux contraintes locales.
Les Alpes-Maritimes et les Hautes-Alpes en première ligne
Parmi les sites envisagés, le Briançonnais, dans les Hautes-Alpes, pourrait accueillir les épreuves de snowboard et de ski freestyle, ainsi qu’un village olympique. Quant aux Alpes-Maritimes, elles bénéficieront d’importantes infrastructures pour accueillir les visiteurs et assurer la logistique des compétitions. Bien que Renaud Muselier n’ait pas détaillé l’ensemble des projets pour ce département, il a insisté sur la nécessité de respecter les délais serrés : « 2030, c’est demain. Nous devons agir vite et efficacement pour être prêts. »
Le président a également évoqué l’importance de garantir un impact minimal sur l’environnement. Les futurs équipements seront conçus pour être durables et en adéquation avec les enjeux climatiques. Ces Jeux se veulent un exemple d’innovation et de respect des territoires naturels.
Une organisation facilitée par le soutien politique
Renaud Muselier a tenu à remercier Michel Barnier, récemment nommé Premier ministre, pour son rôle dans l’obtention de ces Jeux. « Sans son soutien constant, je ne suis pas sûr que la France aurait été retenue », a-t-il déclaré. Cette reconnaissance contraste avec les hésitations antérieures de Gabriel Attal, qui, selon Muselier, privilégiait une approche plus prudente sur le plan budgétaire.
Une saison hivernale prometteuse
En marge des discussions sur les JO, le lancement de la saison hivernale dans les Alpes du Sud a également été abordé. Avec les JO en ligne de mire, cette saison pourrait marquer un tournant pour les stations locales, qui espèrent attirer un public plus large en misant sur l’excitation générée par cet événement planétaire.