Le hockey sur glace aux JO 2030 sera-t-il joué à Nice ou déplacé à Lyon ? La question divise et reste sans réponse officielle.
Hockey sur glace JO 2030 – CREDIT : VarActu
Alors que Nice devait accueillir les épreuves de hockey sur glace pour les JO d’hiver 2030, des incertitudes planent sur un possible transfert vers Lyon. Une décision encore floue qui met en lumière des tensions budgétaires et politiques.
Nice au cœur du pôle glace… mais pour combien de temps ?
La candidature française pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2030 reposait sur un équilibre délicat entre les régions Rhône-Alpes Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Nice, désignée comme pôle central pour les disciplines de glace, devait accueillir le patinage artistique, le short track, le curling, et bien sûr, le hockey sur glace comme l’indique l’Equipe.
Mais depuis plusieurs semaines, la rumeur d’un possible déplacement des matchs de hockey vers Lyon agite les coulisses de l’organisation. RMC Sport a évoqué cette éventualité, relancée ce lundi lors de la création officielle de la SOLIDEO, structure en charge des équipements olympiques.
Une question de budget plus que de logistique
Le projet initial prévoyait une transformation ambitieuse du stade Allianz Riviera en double patinoire pour accueillir les matchs de hockey. Un aménagement coûteux, auquel s’ajoutent la construction d’une nouvelle patinoire olympique de 10 000 places et la conversion du Palais Nikaia pour le curling explique le Figaro.
À cela s’ajoute une patinoire d’entraînement éphémère sur le site du Cavigal Baseball Club. Des investissements conséquents, qui suscitent des interrogations quant à leur rentabilité à long terme. Face à ces contraintes budgétaires, Lyon apparaît comme une alternative disposant déjà d’infrastructures plus adaptées ajoute Fréquence Sud.
Renaud Muselier rassure sur la solidité du projet
Le président de la Région Sud, Renaud Muselier, s’est montré ferme et confiant. « Je ne manifeste aucune inquiétude. On a eu beaucoup de commentaires là-dessus, mais j’ai au contraire la satisfaction de dire qu’on est prêts et opérationnels », a-t-il affirmé à Nice Presse. Il précise que le budget a été validé à plusieurs niveaux : « Le budget a été monté dans un premier temps par la région, contrôlé dans un deuxième temps par l’État, revalidé ensuite par le CIO. On peut se tromper seul, mais c’est difficile de se tromper trois fois ou quatre fois… Mais bien sûr, il faut faire attention aux coûts. »
Une décision encore incertaine
Alors que le président de la Région Sud défend avec vigueur le projet niçois, la ministre des Sports reste plus prudente. La carte finale des sites pourrait encore évoluer, au grand dam de Nice, qui risque de perdre l’une des épreuves les plus populaires des Jeux.