Un membre du GIEC souligne l’impact environnemental des animaux de compagnie, en particulier des chats et des chiens, sur la biodiversité et le réchauffement climatique, suscitant un vif débat.

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impact environnemental animaux – CREDIT : VarActu

François Gemenne, membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a récemment mis en lumière l’impact écologique des animaux de compagnie, notamment des chats et des chiens, sur la biodiversité et le climat. Ses déclarations ont provoqué un vif débat public et sur les réseaux sociaux.

La controverse soulevée par un expert climatique
Au lendemain de la COP28 à Dubaï, une déclaration de François Gemenne, expert reconnu en géopolitique de l’environnement, a suscité de vives réactions. Sur le plateau de LCI, il a évoqué l’impact considérable des animaux domestiques sur l’environnement, posant la question de leur rôle dans la perte de biodiversité et le réchauffement climatique.

La biodiversité menacée par les chats
Selon Gemenne, les chats, très répandus dans les foyers français, contribuent de manière significative à la perte de biodiversité en milieu urbain. En chassant oiseaux et petits mammifères, ils affectent l’équilibre écologique local. Cette affirmation est étayée par plusieurs études scientifiques, soulignant le rôle prédateur des chats en milieu urbain.

Les chiens et la crise climatique
L’expert a également pointé du doigt l’impact des chiens sur le climat. La production de leur nourriture nécessite souvent des cultures qui contribuent à la déforestation. Cette pratique agricole est directement liée à la production d’aliments pour animaux domestiques, accentuant ainsi leur empreinte écologique.

Réactions diversifiées sur les réseaux sociaux
Les propos de Gemenne ont déclenché un large éventail de réactions sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont exprimé leur inquiétude face à ces impacts environnementaux, tandis que d’autres ont défendu la place des animaux de compagnie dans la société.

Des données scientifiques appuient ces affirmations
Une étude américaine publiée dans la revue PlosOne en 2017 corrobore les dires de Gemenne. Elle a révélé que la nourriture carnée des animaux de compagnie aux États-Unis était responsable de l’émission de 64 millions de tonnes de CO2 par an, équivalant aux émissions de 13,6 millions de voitures.