Une grève touchera le secteur de l’énergie le 5 décembre, les syndicats dénonçant des propositions salariales insuffisantes et appelant à une mobilisation nationale.
Grève secteur énergie 5 décembre 2024 – CREDIT : Varactu
Les syndicats du secteur de l’énergie ont lancé un appel à la grève le jeudi 5 décembre pour exiger des augmentations salariales plus en phase avec leurs revendications. Cette mobilisation, qui concerne l’ensemble des entreprises du secteur électrique et gazier, intervient alors que les négociations annuelles sont jugées insuffisantes par l’intersyndicale.
Des revendications salariales jugées non satisfaites
L’intersyndicale, composée de la CGT, de la CFDT, de la CFE-CGC et de FO, demande une hausse globale des salaires combinant des augmentations générales et individuelles. Les syndicats ont exprimé leur mécontentement face à une augmentation générale de seulement 0,8 % proposée au niveau de la branche, et aux 1,5 % proposés par la direction d’EDF pour les augmentations individuelles. Ces chiffres sont bien en deçà des 2,3 % réclamés pour ces dernières, ce qui a conduit les syndicats à appeler à une action concertée.
Une grève qui touchera tout le secteur
L’appel concerne toutes les entreprises du secteur, notamment EDF, Enedis, et GRDF. Le préavis de grève débutera dès 21 heures le 4 décembre pour les équipes de nuit, conformément aux pratiques habituelles dans ce domaine. La date choisie coïncide également avec une journée de mobilisation dans la fonction publique, renforçant ainsi la portée des revendications sur le pouvoir d’achat.
Impact limité pour le public, mais pression sur les entreprises
Selon les prévisions syndicales, cette journée de grève devrait avoir un impact limité pour les usagers. Cependant, elle pourrait entraîner un manque à gagner pour les entreprises concernées. L’objectif est d’accentuer la pression sur les employeurs pour qu’ils reviennent à la table des négociations avec des propositions plus conséquentes.
Une mobilisation potentiellement reconductible
Le mouvement pourrait se durcir en fonction de la mobilisation des salariés et des réponses des employeurs. Une réunion de l’intersyndicale est prévue le soir même du 5 décembre pour décider des suites à donner au mouvement. Si aucune avancée significative n’est obtenue, un durcissement des actions n’est pas exclu.