La mort de Sylvie Salle à Gréasque soulève des questions alors que deux couples sont mis en cause dans une affaire qualifiée de crime crapuleux.

Gréasque Sylvie Salle – CREDIT : VarActu
Une sexagénaire retrouvée morte à son domicile, un crime crapuleux suspecté selon le parquet de Marseille
Le 1er mai dernier, Sylvie Salle, 60 ans, a été retrouvée morte dans son lit à son domicile de Gréasque, dans les Bouches-du-Rhône. L’information a été rapportée par Actu17, qui détaille les circonstances de ce drame ayant profondément bouleversé la commune. Deux couples ont été mis en examen, dont un placé en détention provisoire et l’autre sous contrôle judiciaire, comme l’a confirmé le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, ce lundi.
Une intervention des gendarmes après des faits de tapage
D’après les informations publiées par Actu17, les gendarmes de la compagnie d’Aubagne sont intervenus au petit matin à la suite d’un signalement pour tapage dans un quartier résidentiel de la rue des Pierrassons. C’est là qu’ils ont découvert le corps sans vie de Sylvie Salle, allongée dans son lit. Le parquet de Marseille, cité par le média, indique que les causes exactes du décès restent à établir, mais la thèse d’un crime crapuleux est privilégiée.
Des arrestations sur place et des mises en examen
Toujours selon Actu17, un homme a été interpellé sur place alors qu’il tentait de fuir, accompagné d’une jeune femme affirmant être sa compagne. Un second couple a également été interpellé dans le cadre de l’enquête. Les quatre suspects ont été placés en garde à vue. L’affaire, confiée à la brigade de recherches d’Aubagne, a conduit à la mise en examen d’un homme pour « vol avec violence ayant entraîné la mort », tandis que les trois autres individus sont poursuivis pour « complicité ». Le couple arrêté sur place a été placé en détention provisoire, l’autre sous contrôle judiciaire, comme l’indique Actu17.
Une victime discrète et une commune en émoi
D’après les éléments rapportés par Actu17, Sylvie Salle vivait seule et avait travaillé à Pôle emploi. Elle menait une vie discrète et disposait de revenus modestes. En décembre dernier, elle avait diffusé sur Facebook des messages pour trouver un mécanicien « pas cher », rendant publiques son adresse et ses coordonnées. Ce détail pourrait avoir joué un rôle dans le drame. Sa disparition a suscité une vive émotion dans le village de Gréasque. Son chat, pris en charge par une voisine, a été confié à une association qui a depuis lancé un appel à l’adoption sur les réseaux sociaux.