Fréjus célèbre la Bravade 2025 dans la ferveur et la tradition provençale

Pendant quatre jours, Fréjus a vibré au rythme de la Bravade, entre traditions séculaires, ferveur religieuse et ambiance provençale.

Bravade Fréjus 2025 – CREDIT : VarActu

Durant quatre jours, la cité varoise a vibré au rythme des tambours, des processions et des salves en l’honneur de Saint François de Paule, patron de la ville.

Une tradition vivante au cœur de Fréjus

Du 9 au 12 mai, Fréjus a renoué avec l’une de ses plus anciennes traditions : la Bravade. Véritable rendez-vous patrimonial, cette fête religieuse et populaire rend hommage à Saint François de Paule. Pendant quatre jours, le centre historique s’est transformé en un théâtre vivant de la culture provençale, entre ferveur religieuse, chants, costumes et danses d’antan.

L’arrivée maritime, moment fort de l’édition 2025

Parmi les temps forts, c’est sans conteste l’arrivée du buste du Saint par la mer, samedi 10 mai à Port-Fréjus II, qui a marqué les esprits. Escorté par les Joutes d’Hermès, accueilli en musique et dans une mise en lumière soignée, ce moment symbolique lie la ville à son histoire maritime et spirituelle.

Une programmation riche et respectueuse des rites

La Bravade a débuté vendredi soir avec l’offrande de l’huile et la bénédiction de la lampe à la cathédrale Notre-Dame et Saint-Léonce, suivie d’un concert de la Batterie-Fanfare. Samedi, le grand défilé nocturne, la bénédiction des armes et le feu de joie sur la place Agricola ont offert un spectacle à la fois solennel et festif.

Dimanche matin, le réveil des bravadeurs, la messe solennelle présidée par Monseigneur Mallard et la procession votive des enfants ont rassemblé une foule émue, marquant le cœur religieux de la fête. Le lâcher de colombes a symbolisé paix et bénédiction.

Une clôture en douceur et en provençal

Ce lundi 12 mai, dernier jour des célébrations, les festivités se sont achevées par un ultime défilé, une messe en provençal à l’église Saint-François de Paule, et la traditionnelle cérémonie de clôture dans la cour de l’Évêché. Un moment de reconnaissance envers les organisateurs, les bravadeurs et la population.