Elle était en déplacement à Toulon, une des phrases clé de sa venue est sans nul doute : “personne aujourd’hui n’est capable d’anticiper quelles sont les intentions de M. Poutine.”

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En interview par la presse sur d’éventuelles failles dans l’anticipation par les pays européens de l’invasion russe de l’Ukraine, la ministre a assuré que “Ce que nous avons vu, c’est que le volume des forces qui étaient déployées dans le cadre de cet exercice était plus important qu’à l’habitude”, a expliqué Florence Parly, ajoutant : “Nous avons entendu également le président Poutine dire que lorsque ces exercices seraient terminés, les forces déployées se retireraient. Elles ne se sont pas retirées”.

Florence Parly a rappelé que la France est également mobilisée à travers l’armée de l’air “avec des missions de police du ciel dans les pays baltes et en Pologne”.

Elle a aussi fait part de son espoir d’un “cessez-le-feu le plus rapidement possible” et appel encore à la “désescalade” de ce conflit.

Pour mémo, le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle a lui été repositionné en Méditerranée centrale pour assurer des missions de défense aérienne au-dessus de la Roumanie.