Faut-il raccourcir les vacances d’été pour limiter les pertes de niveau des élèves ? Une réforme envisagée dès 2026 suscite déjà la polémique.

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Raccourcir les vacances d’été ? – CREDIT : Var Actu

Une concertation sur le temps scolaire annoncée

La question de la durée des vacances scolaires d’été revient sur le devant de la scène. Dans une interview au Parisien le 15 janvier, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a confirmé le lancement prochain d’une grande concertation sur le temps scolaire. Si les vacances d’été 2025 resteront inchangées, une éventuelle réforme pourrait intervenir dès 2026, selon les conclusions des discussions.

La ministre justifie cette réflexion en évoquant les pertes de niveau constatées chez les élèves les plus fragiles après de longues coupures estivales. Une déclaration qui fait écho à la volonté de François Bayrou, mentionnée lors de la déclaration de politique générale au Sénat, d’ouvrir un débat national sur l’organisation du calendrier scolaire.

Une réforme accueillie avec scepticisme par les enseignants

Si la confirmation de la création de 2 000 postes d’AESH et l’annulation de la suppression de 4 000 postes d’enseignants ont été bien accueillies par les syndicats, l’idée d’un raccourcissement des congés d’été a provoqué colère et incompréhension. Sur X, nombreux sont les enseignants à exprimer leur opposition, craignant une réforme précipitée et mal adaptée aux réalités du terrain.

Les vacances d’été, un débat récurrent

Le débat sur la durée des vacances scolaires n’est pas nouveau. Si leur répartition tout au long de l’année reste un sujet sensible, les opinions divergent sur l’impact des congés d’été sur le niveau des élèves. Cette nouvelle concertation pourrait marquer un tournant majeur dans l’organisation du temps scolaire en France.