À partir du 23 octobre, les Marseillais devront s’adapter à une nouvelle réalité : la fin des services de métro après 21h30.
métro marseille – CREDIT : Wikimédia Commons
Cette mesure, qui durera jusqu’en 2025, a été prise pour permettre des tests sur les nouvelles rames de métro. Mais cette décision, annoncée tardivement, suscite de nombreuses interrogations et critiques.
Un changement d’horaire du métro à Marseille pour des raisons techniques
La raison officielle de cette réduction des horaires est la nécessité de réaliser des tests sur les nouvelles rames de métro. Ces essais, qui s’étendront jusqu’en 2025, sont indispensables pour assurer la transition entre les actuels et les futurs trains. Les tests visent notamment à vérifier si le réseau électrique peut supporter le nombre accru de trains.
Un impact sur le quotidien des usagers
Cette décision affecte directement les usagers du métro, qui sont nombreux à utiliser ce moyen de transport après 21h30. Selon les données disponibles, environ 200 000 voyageurs empruntent le métro chaque mois entre 21h30 et 1h du matin. L’impact sera particulièrement ressenti lors des matchs au Vélodrome, qui génèrent des pics d’affluence.
Des bus de substitution, mais est-ce suffisant ?
Pour pallier cette fermeture anticipée, des bus de substitution seront mis en place. Ils circuleront avec la même fréquence que le métro, soit toutes les dix minutes, et desserviront toutes les stations des deux lignes. Toutefois, la capacité d’accueil de ces bus est nettement inférieure à celle des rames de métro, ce qui pourrait créer des problèmes de saturation.
Une communication tardive et critiquée
L’un des principaux reproches faits à cette décision est le manque de communication en amont. Ni les syndicats, ni les usagers, ni même la majorité municipale n’ont été informés à temps de ce changement majeur. Cette absence de dialogue a été vivement critiquée, notamment par le Printemps marseillais qui a fustigé cette “décision sans concertation, unilatérale et inacceptable”.
Des questions en suspens
Plusieurs questions restent en suspens, notamment sur la possibilité d’augmenter la fréquence des bus de substitution en raison de la pénurie de chauffeurs. De plus, la décision de fermer les deux lignes simultanément, plutôt que de manière alternée, a été regrettée, car elle pénalise davantage les usagers et le personnel.
