Le parc Marineland d’Antibes, emblématique de la Côte d’Azur, s’apprête à fermer définitivement ses portes le 5 janvier 2025, à la fin des vacances scolaires de Noël. Cette annonce, faite début décembre, a déclenché une vague de réactions, dont une pétition en ligne visant à contester cette décision.
Une pétition pour sauver le parc
Mise en ligne le 25 décembre sur le site mesopinions.com, la pétition intitulée « Mobilisation pour la Cause Animale » dénonce une fermeture jugée précipitée. Les signataires pointent du doigt la direction du parc, accusée de ne pas prendre en compte le sort des employés ni celui des animaux, et de vouloir procéder à une vente à des fins commerciales. En moins de 48 heures, plus de 5 000 personnes avaient déjà signé l’appel, accompagné de plus de 200 commentaires.
Parmi les remarques, certaines critiquent une fermeture « brutale » alors que la loi interdisant les spectacles de cétacés n’entrera en vigueur qu’en décembre 2026. D’autres, comme le commentaire « Dans ce cas, fermez les zoos également », questionnent la cohérence de la décision.
Un lieu emblématique de la région
Avec plus de 50 ans d’histoire, Marineland est perçu par beaucoup comme un monument de la Côte d’Azur. Les signataires soulignent son rôle dans le paysage culturel et touristique local. Certains y voient un « lieu mythique », à l’image de Stéphanie qui qualifie le parc de « monument emblématique ». Cette fermeture ne marque pas seulement la fin d’un site, mais aussi la perte d’un symbole régional.
Des associations partagées et inquiètes
Même les associations de défense des animaux, traditionnellement critiques envers le parc, se montrent préoccupées par la vitesse du processus. Ces organisations, qui dénonçaient depuis longtemps les conditions de captivité des cétacés, redoutent un manque de transparence quant au devenir des animaux. Elles estiment également que cette annonce surprise pourrait avoir été pensée pour limiter les contestations pendant les fêtes.
Une décision qui interpelle
La fermeture de Marineland suscite de nombreuses interrogations, autant sur son timing que sur ses motivations. Pour les signataires de la pétition, il s’agit d’une décision hâtive et injuste qui mérite une reconsidération. À quelques jours de la fermeture définitive, l’avenir des animaux et des employés reste une source majeure d’inquiétude.
