La disparition d’Inouk à Marineland suscite un élan d’émotion et une vague de protestations, réclamant une prise de conscience et une justice pour les animaux.

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hommage Inouk – CREDIT : Pixabay

Un hommage à Inouk

Ce samedi 30 mars, une manifestation émouvante s’est déroulée devant Marineland, en réaction au décès récent d’Inouk, une orque emblématique du parc, marquant la deuxième perte d’un tel mammifère marin en moins de six mois. Près de 400 spectateurs assistaient aux spectacles du parc, tandis qu’à l’extérieur, sur la RN7, environ une centaine de militants des droits des animaux, menés par des organisations telles que One Voice, L214, et le Parti Animaliste, ont exprimé leur deuil et leur colère.

Un deuil transformé en action

La mort d’Inouk a transformé une manifestation initialement prévue contre la reprise des spectacles d’orques en un hommage poignant à l’animal décédé. “Avec les évènements des dernières 48h, nous avons modifié notre rassemblement pour saluer la mémoire d’Inouk”, a déclaré une militante de One Voice, soulignant la volonté des manifestants de porter la voix des animaux captifs. Le décès d’Inouk, annoncé deux jours avant la reprise des spectacles intitulés “Ultimate Show”, a ravivé les tensions et les interrogations sur le bien-être animal au sein du parc.

Qui était Inouk?

Inouk, une orque mâle de 25 ans née et décédée à Marineland, avait déjà suscité l’inquiétude quant à sa santé. Les experts avaient relevé des signes de détresse physique et psychologique, y compris un déchaussement des dents et des preuves de stress aigu et chronique. Ces inquiétudes, exprimées depuis 2019, avaient mené à des expertises judiciaires.

Une plainte pour faire changer les choses

Suite au décès d’Inouk, l’association One Voice a annoncé porter plainte contre Marineland, affirmant vouloir que le parc soit tenu responsable des conditions de vie de ses orques. Cette action en justice vise non seulement à obtenir réparation pour la perte d’Inouk mais aussi à encourager un changement fondamental dans la manière dont les animaux marins sont traités et présentés au public.

Vers un futur plus éthique?

Le sort des deux dernières orques du parc, Keijo et Wikie, est maintenant au cœur des préoccupations. One Voice espère les voir transférées dans un sanctuaire en Nouvelle-Écosse, offrant une fin de vie plus digne et conforme à leur nature. Cette manifestation, ainsi que la plainte déposée, rappellent la nécessité d’une réflexion profonde sur l’éthique de la captivité des animaux sauvages et le divertissement humain.