Avec El Niño, attendez-vous à des températures au-dessus des normales entre mars et mai, accentuées par le changement climatique.

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El Niño – CREDIT : VarActu

Le phénomène météorologique El Niño, caractérisé par un réchauffement exceptionnel des eaux du Pacifique tropical, devrait entraîner des températures supérieures aux moyennes saisonnières sur la majorité des continents entre mars et mai. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), cette tendance à la hausse des températures vient s’ajouter à la chaleur déjà accrue par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, mettant en exergue les effets combinés des variations naturelles et du changement climatique induit par l’homme.

Un phénomène parmi les plus puissants

El Niño de cette année, ayant atteint son apogée en décembre, est classé parmi les cinq événements les plus intenses jamais enregistrés. Malgré une diminution progressive, son influence sur le climat mondial se poursuivra dans les mois à venir. Ce phénomène récurrent perturbe les systèmes météorologiques à l’échelle globale, engendrant des modifications profondes des précipitations et des températures dans de nombreuses régions du monde.

Un impact mondial

Les prédictions de l’OMM anticipent des températures anormalement élevées sur presque toutes les zones terrestres durant cette période. El Niño modifie non seulement la distribution des températures mais aussi celle des précipitations, pouvant ainsi aggraver les phénomènes de sécheresse ou de pluie dans différentes parties du globe.

Gaz à effet de serre : les véritables coupables

Bien qu’El Niño contribue significativement aux records de température, l’OMM souligne que les principaux responsables de ces augmentations inédites restent les gaz à effet de serre. Ces derniers piègent la chaleur dans l’atmosphère terrestre, accentuant l’effet du réchauffement climatique. Le constat alarmant des températures record en surface de la mer dans diverses régions du monde renforce cette analyse, indiquant un phénomène qui dépasse les effets naturels d’El Niño.

Une incertitude persistante

Avec la possibilité d’un retour à des conditions neutres entre avril et juin, et l’éventualité d’une phase de La Niña, qui refroidirait le climat, dans les mois suivants, l’avenir climatique reste incertain. Toutefois, l’OMM prévient que les probabilités liées à ces prévisions sont encore trop floues pour établir des scénarios précis.