Un tournant dans le procès des effondrements de la rue d’Aubagne : des réquisitions fortes qui interpellent sur les responsabilités à Marseille.

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Procès de la rue d’Aubagne – CREDIT : pixabay

Le procès des effondrements tragiques de la rue d’Aubagne, qui ont coûté la vie à huit personnes en novembre 2018, est entré dans une phase cruciale ce jeudi 12 décembre. Après 23 jours d’audience, les réquisitions du procureur de la République de Marseille marquent un tournant décisif dans cette affaire. Trois ans de prison ferme ont été requis contre un ex-adjoint de Jean-Claude Gaudin, jugé pour son rôle dans ce drame.

Un procès sous haute tension

Les effondrements du 63 et 65 rue d’Aubagne, qui ne doivent rien à la fatalité selon les procureurs, mettent en lumière un problème systémique d’habitat indigne dans la cité phocéenne.

Des négligences en chaîne

Ce procès met également en lumière une chaîne de responsabilités, allant des propriétaires négligents aux experts aux conclusions hâtives. Le procureur démontre la négligence et l’imprudence des differents acteurs.

Le drame de la rue d’Aubagne a bouleversé toute une ville. Lors des plaidoiries, les parties civiles ont appelé à un jugement à la hauteur de cette tragédie. Le procès se terminera le 18 décembre, mais le jugement, attendu pour 2025, demeure une étape cruciale pour les familles des victimes et les habitants de Marseille.