Dans le Var, de plus en plus d’utilisateurs alertent sur les risques méconnus des écouteurs et casques à réduction de bruit active.

écouteurs réduction de bruit = danger – CREDIT : Pixabay
Un confort sonore qui n’est pas sans danger
La réduction de bruit active (ANC) est aujourd’hui une fonctionnalité très appréciée par les amateurs de musique et de podcasts. Pourtant, derrière cette prouesse technologique se cache un risque pour la santé auditive, désormais mis en lumière par plusieurs experts. Les utilisateurs varois commencent à exprimer leurs inquiétudes après avoir constaté certains effets secondaires liés à une utilisation intensive de cette technologie.
Des perturbations auditives en hausse
Selon les études relayées par Linternaute, si l’ANC protège théoriquement contre les pertes auditives dues à un volume trop élevé, elle pourrait paradoxalement affaiblir d’autres capacités sensorielles. Des Varois témoignent avoir plus de difficulté à suivre des conversations en milieu bruyant ou à repérer des sons spécifiques dans leur environnement. « Je remarque que j’ai plus de mal à entendre mon entourage quand je retire mes écouteurs, surtout dans les rues animées, » explique Julien, un Toulonnais de 27 ans.
Le phénomène s’explique par un manque d’exposition du cerveau aux bruits quotidiens, ce qui entraîne une perte progressive de la capacité de filtrage et d’analyse sonore. Une situation qui, en milieu urbain, pourrait même augmenter les risques d’accidents.
Des symptômes physiques préoccupants
Certains utilisateurs rapportent également des désagréments physiques, notamment des maux de tête et des vertiges, lors de l’utilisation prolongée de l’ANC. Bien que ces symptômes restent rares et généralement bénins, ils soulèvent des interrogations parmi les usagers du Var. « J’ai arrêté d’utiliser la réduction de bruit parce que j’avais régulièrement des migraines, » confie Léa, une étudiante hyéroise.
Des précautions simples pour une écoute sans danger
Pour limiter les risques, les spécialistes recommandent d’adopter quelques gestes simples. Il est conseillé de désactiver l’ANC dans les lieux publics ou dans la rue afin de rester attentif à l’environnement sonore. De plus, il est préférable de limiter la durée d’utilisation des écouteurs et de maintenir un volume modéré, même en l’absence de bruit ambiant.
Enfin, il est important d’alterner entre les différentes options d’écoute pour stimuler continuellement l’attention auditive du cerveau. Des conseils que nombre de Varois commencent à suivre avec vigilance, conscients que leur confort auditif ne doit pas se faire au détriment de leur santé.