Deux otages français, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, restent détenus à Gaza. Leurs familles espèrent toujours une libération imminente, mais l’incertitude persiste.

Otages français à Gaza

Otages français à Gaza – CREDIT : Wikimédia Commons

À Gaza, l’incertitude demeure autour du sort des deux derniers otages français, Ofer Kalderon, 53 ans, et Ohad Yahalomi, 49 ans, toujours détenus par le Hamas. Malgré les récents accords de trêve entre Israël et le Hamas, leur libération n’a pas encore été confirmée.

Une absence de nouvelles inquiétante

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé ce jeudi matin sa profonde préoccupation, déclarant que la France n’avait pas reçu de nouvelles des deux hommes « depuis de trop nombreux mois ». Il a réitéré la mobilisation constante des autorités françaises, précisant être « en contact étroit avec les familles » des otages.

Un contexte marqué par la douleur

Ces détentions s’inscrivent dans le cadre tragique des événements du 7 octobre 2023, lors de l’attaque contre le kibboutz Nir Oz, proche de la bande de Gaza. Ce jour-là, Ofer Kalderon et ses deux enfants, Erez, 12 ans, et Sahar, 16 ans, ont été enlevés. Si ses enfants ont été libérés en novembre après 52 jours de captivité, Ofer reste détenu.

Ohad Yahalomi, enlevé le même jour avec son fils Eitan, 12 ans, partage un destin similaire. Eitan a également été libéré fin novembre, mais son père est toujours prisonnier. La dernière apparition d’Ohad remonte à une vidéo diffusée par le Hamas en janvier 2024, depuis lors, aucune information n’a filtré sur son état.

Un espoir fragile dans un contexte complexe

L’accord de trêve, qui prévoit la libération de 33 otages, soulève l’espoir de voir Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi rentrer enfin chez eux. Toutefois, le ministre Barrot reste prudent, indiquant qu’aucune certitude ne peut être affirmée pour le moment.

Ces détentions prolongées pèsent lourdement sur les familles, déjà marquées par les traumatismes de l’enlèvement et de la captivité des proches. La mobilisation diplomatique continue, mais l’attente devient chaque jour plus insoutenable pour les proches.