Une vague de tristesse a submergé Marineland d’Antibes après la perte inattendue de Moana, un orque mâle de 12 ans, décédé dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre.
Illustration Moana marineland – CREDIT : Wikimédia Commons
Dans un communiqué émis ce mercredi, le parc aquatique a exprimé son immense chagrin : “Immense tristesse à Marineland après la perte soudaine et inattendue de Moana.”
Moana, né le 16 mars 2011 à Marineland, a quitté ce monde de manière mystérieuse, laissant les raisons de son décès encore inconnues. Marineland collabore étroitement avec les autorités compétentes pour élucider ce tragique événement. Un examen post mortem a été immédiatement entrepris, et les premiers résultats seront dévoilés dans les semaines à venir.
Le plus grand zoo marin d’Europe, situé à Antibes, a souligné la douleur profonde ressentie par ses équipes et les soigneurs qui avaient tissé des liens spéciaux avec Moana. Cette perte affecte également tous ceux qui ont une affection particulière pour Marineland.
Cette tragédie survient près d’un mois après qu’un expert judiciaire a été désigné par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, en réponse à une demande de l’association anti-captivité One Voice. L’expert devait évaluer l’état de santé des orques mâles résidant au parc, ainsi que les conditions des infrastructures.
Depuis l’année dernière, One Voice a exprimé de vives préoccupations concernant les conditions de vie des orques à Marineland, soulignant “le mauvais état apparent de l’eau des bassins avec la prolifération d’algues, et les conditions de vie en captivité” qui auraient contribué aux “lésions dentaires chroniques” d’Inouk et aux “lésions tissulaires sous-dermiques inquiétantes” de Moana.
L’état de santé des orques avait été qualifié de “critique” par One Voice, qui avait plaidé en faveur du transfert de ces créatures vers un sanctuaire marin. L’association a exprimé sa colère et sa consternation à la suite du décès de Moana, soulignant que depuis des années, elle avait alerté les autorités et la justice sur les souffrances endurées par ces orques, notamment Inouk, Wikie et Keijo.
