Les Varois se préparent au contrôle technique obligatoire pour deux-roues à partir du 15 avril 2024, une réforme accueillie avec scepticisme.

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contrôle technique deux-roues – CREDIT : Var Actu

Les préparatifs s’intensifient

Avec l’approche du 15 avril 2024, les détenteurs de véhicules de catégorie L dans le Var, y compris cyclomoteurs, motos, et voiturettes, se préparent à une nouvelle réglementation. Pour la première fois, ces véhicules devront se soumettre à un contrôle technique périodique. Autovision, connu pour ses services de contrôle des voitures, s’adapte rapidement à cette nouveauté avec le lancement de Motovision, spécialisé dans les deux-roues.

Accueil mitigé de la réforme

L’introduction du contrôle technique pour la catégorie L n’a pas été sans heurts. La Fédération française des motards en colère a ouvertement critiqué certains aspects de cette mesure, soulignant que son application pose encore des questions. À un mois de l’échéance, Motovision souligne l’importance de comprendre les 87 défaillances majeures et les 7 défaillances critiques qui pourraient entrainer une contre-visite ou même un retrait immédiat de la circulation.

Un processus détaillé

Le contrôle commence par la vérification du kilométrage, suivi d’un examen minutieux partant de l’arrière du véhicule vers l’avant. Les aspects contrôlés incluent l’immatriculation, la selle, les freins, et même la pollution, avec des méthodes similaires à celles utilisées pour les voitures. Dans certains cas, les clients peuvent être invités à déplacer leur moto, toujours sous la supervision du contrôleur et dans des zones définies.

Une démarche participative

Motovision prévoit que certains contrôles, notamment ceux des pneus et des freins, se fassent avec la participation active du propriétaire. Cette approche vise à maintenir une activité d’inspection rigoureuse tout en gérant efficacement le flux des clients et de leurs véhicules.

Questions en suspens

Le nombre exact de centres prêts à accueillir les deux-roues le 15 avril reste inconnu, bien qu’environ 1 000 établissements, principalement du réseau Autovision et Autosécurité/Sécuritest, se sont déjà portés volontaires. Le coût de cette visite technique reste également à définir, avec des estimations variant entre 60 € et 80 €, s’éloignant des 50 € initialement annoncés.