Une auxiliaire de vie à Marseille condamnée pour avoir volé et falsifié les chèques d’une octogénaire, dévoilant une fraude de 32 000 euros.

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De l’argent – CREDIT : Var Actu

Une affaire de vol et d’abus de confiance a secoué Marseille, révélant un acte de trahison envers une personne âgée vulnérable. Une auxiliaire de vie de 39 ans a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour avoir dérobé et encaissé illicitement des chèques appartenant à une octogénaire, révélant une fraude estimée à 32 000 euros. Cette trahison, s’étendant sur cinq ans, a ébranlé la communauté et souligné la nécessité de vigilance dans le choix des aides à domicile.

Cinq années d’abus de confiance

Employée pour s’occuper du ménage chez une dame âgée de Marseille, l’accusée a profité de cette position pour subtiliser, falsifier et encaisser des chèques. La supercherie a été découverte lorsque la victime, avec l’aide de sa famille, a noté des irrégularités dans son carnet de chèques et découvert que l’argent avait été transféré vers le compte de l’auxiliaire de vie.

Des dépenses personnelles inavouées

Face aux enquêteurs, la coupable a initialement prétendu utiliser l’argent pour subvenir aux besoins de sa fille. Il s’est cependant avéré qu’elle finançait son propre train de vie, incluant le remboursement d’un crédit immobilier et des dépenses personnelles, sous le couvert de son emploi auprès de personnes âgées via une agence de services à domicile.

Une condamnation exemplaire

La condamnation par le tribunal judiciaire de Marseille comprend un sursis probatoire de deux ans et une interdiction d’émettre des chèques pendant un an. Cette sentence souligne l’importance de protéger les personnes vulnérables contre de telles exploitations et agit comme un rappel sévère de la responsabilité morale des auxiliaires de vie.