À partir de janvier 2025, les clients ayant refusé le compteur Linky devront payer des frais annuels de 64 € pour les relevés manuels, une mesure qui relance la polémique.
Linky en 2025 – PHOTO : Var Actu
Mauvaise nouvelle pour les foyers ayant refusé l’installation du compteur Linky : à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, ils devront s’acquitter de frais supplémentaires. Cette mesure imposée par Enedis risque de provoquer un tollé, alors que les prix de l’énergie inquiètent déjà de nombreux Français.
Une nouvelle facturation pour les clients sans compteur Linky
Dès l’année prochaine, les ménages qui n’ont pas installé le compteur Linky devront payer 64 € par an pour financer les relevés manuels. Ces frais seront répartis sur les factures d’électricité. Jusqu’à présent, les foyers concernés pouvaient transmettre leurs relevés de consommation eux-mêmes, mais cette option disparaît en 2025.
Pour Enedis, cette décision vise à couvrir les coûts logistiques des relevés traditionnels, mais aussi à inciter les derniers réfractaires à accepter le compteur communicant. Environ 90 % des foyers français sont aujourd’hui équipés de Linky, mais certains ménages continuent de s’y opposer pour des raisons de santé, de protection de la vie privée ou par méfiance envers la gestion des données personnelles.
Une incitation qui passe mal
Enedis justifie cette facturation par une logique d’équité : les clients équipés de Linky bénéficient déjà d’une gestion automatisée et n’ont plus à payer pour des relevés manuels. Toutefois, pour les 10 % de ménages restants, cette mesure est perçue comme une forme de pression financière.
Pour les familles qui peinent déjà à boucler leurs fins de mois face à l’augmentation des prix de l’énergie, ces 64 € annuels constituent une charge de plus. Certains pourraient y voir une incitation forcée à installer le Linky, tandis que les irréductibles pourraient choisir de supporter ce coût, par principe ou par méfiance.
Linky : modernisation ou polémique ?
Lancé en 2015, le compteur Linky offre des avantages indéniables : il permet une facturation précise en fonction de la consommation réelle, facilite la gestion des réseaux électriques, et favorise l’intégration des énergies renouvelables. Pourtant, son déploiement a toujours été controversé.
Si beaucoup saluent l’innovation qu’il représente, d’autres dénoncent des risques pour la santé liés aux ondes électromagnétiques, des craintes pour la sécurité des données personnelles, ou encore le manque de transparence sur son fonctionnement. Cette nouvelle facturation ne devrait pas calmer le débat, bien au contraire.
Quels choix pour les consommateurs ?
Les clients qui refusent encore le compteur Linky ont deux options :
- Accepter enfin son installation pour éviter les frais supplémentaires.
- Assumer les 64 € annuels liés aux relevés manuels, en sachant que cette somme pourrait augmenter dans les années à venir.
Pour Enedis, l’objectif est clair : en finir avec les relevés traditionnels et achever l’installation de Linky sur l’ensemble du territoire.
Un coup de projecteur sur un sujet sensible
Avec cette décision, la polémique autour de Linky est loin de s’éteindre. Alors que les Français sont déjà préoccupés par leurs dépenses énergétiques, ces frais supplémentaires risquent d’alimenter encore les tensions.
Si vous êtes concerné par cette mesure, il est essentiel d’évaluer vos options avant janvier 2025. Accepter Linky ou payer les relevés ? Le choix dépendra de vos convictions et de vos priorités financières, mais une chose est sûre : le sujet continuera de faire parler de lui dans les mois à venir.
Le Linky est un objet connecté a des années lumière d’un simple compteur. Ce n’est ni plus ni moins qu’un terminal informatique qui permet bien plus de choses qu’un simple compteur. Avec cet engin nous devenons vulnérable. On peut très bien vous couper le courant a distance ou même baisser votre puissance. Sa connexion permet de connaitre votre utilisation du courant dans les moindres détails. Il est prévu pour les tarifs dynamiques et les taxes sur les recharges de batteries par l’ajout d’un module ERL (émetteur radio Linky) Enedis ne peut pas poursuivre ceux qui refusent compte tenu que de nombreuses lois et normes sont violées. Ils a déjà eu des procès qu’ils ont perdu (Bordeaux) Les seules armes qu’ils possèdent sont de taxer les anti Linky dans la mesure ou des actions en justice seront mises en place par les comités de défense des anti Linky.
Ce qui change avec ce « compteur » : Coupe en KVA ce qui oblige souvent a changer de puissance. Ne tolère aucun dépassement momentané de puissance comme les anciens disjoncteurs. Permet de savoir ce que vous utilisez comme appareil. (vie privée)
Utilise un courant porteur en ligne (CPL) néfaste a la santé et a certains appareils) a savoir que ce courant circule dans toute votre installation, or les contrats d’électricité prévoient 230 volts et 50 hertz et pas autre chose (viol de ces contrats). A une durée de vie limitée et possède une pile a l’intérieur qui peut exploser en cas de défaillance. Possède un contact qui ne coupe que la phase (unipolaire) sans respect des normes qui prévoient une coupure bipolaire. Pouvoir de coupure insuffisant et absence de pôle de soufflage des arcs comme en avaient nos anciens disjoncteurs.
La plupart du temps a été posé a l’arrache par des ouvriers non qualifiés et sur des tableaux bois (non respect des normes).
est connecté et transmet votre utilisation en permanence et non une fois par jour comme on veut nous le faire croire.
En résumé n’est pas qu’un simple compteur mais un mouchard, taxeur, pyromane (de nombreux compteurs ont déjà provoqué des incendies)
De nombreux abonnés ont constatés des augmentations de factures suite a la pose du Linky. Ne permet aucune économie comme l’avait annoncé Enedis.
Et surtout n’est pas obligatoire pour les abonnés, la directive européenne ne le stipule pas ( cour d’appel de Bordeaux du 17 novembre 2020)
Absence de licence d’opérateur pour le transports de données.
Utilisation sans autorisation des installations électriques privées pour transporter des données numériques qui aboutisse dans une société privée.
En droit on ne peut imposer un objet connecté…arrêté du 9 juin 2016 fixant les modalités d’application du titre 2 du décret numéro 2001-387 du 3 mai 2001 relatif au contrôle des instruments de mesure.
Constitue une tromperie par les arguments et autres menaces subies par les abonnés qui le refusait .est une catastrophe écologique par la mise au rebut de millions de compteurs qui fonctionnaient parfaitement. A permis le licenciement des releveurs de compteurs.
Détail important: l’augmentation de puissance a distance est très dangereuse si les installations ne sont pas prévues pour. Le fait d’avoir poussé les disjoncteurs d’abonnés au maximum constitue la suppression d’une sécurité indispensable.
Signé un électrotechnicien professionnel.