Dès le 3 février, le porte-avions et son groupe aéronaval participeront à la lutte contre Daech en Syrie et en Irak ainsi qu’à de nombreux exercices avec des marines partenaires.

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La dernière fois qu’on avait entendu parler du porte-avions emblématique de l’armée française sur le littoral varois, c’était lorsqu’il avait percuté un voilier au sud-est des îles d’Hyères en fin d’année dernière. Mais, le navire devrait repartir en guerre dans le cadre de la mission Clemenceau 2022. Elle prend place en Méditerranée avec plusieurs objectifs comme la lutte contre le terrorisme au Levant.

La mer Méditerranée ne représente qu’un petit pourcent des espaces maritimes mondiaux. Pourtant, elle voit passer chaque année 25 % du trafic mondial ou 65 % des flux énergétiques de l’Union européenne. Ce sera donc l’occasion pour l’escadre de réaffirmer les intérêts de la France et de ses alliés dans des zones où les tensions sont élevées.

La Méditerranée orientale a pour sa part été le théâtre à l’automne dernier d’une crise diplomatique entre la France et la Turquie. Paris a notamment soutenu Athènes face aux ambitions gazières d’Ankara et un incident a opposé des bâtiments turc et français en juin 2020 dans la zone.

Le porte-avions Charles de Gaulle – et son groupe aéronaval – reprend la mer tout début février : cette mission baptisée "Clemenceau 2022" le conduira notamment à participer à l'opération "Inherent Resolve" qui lutte contre Daech au Levant.

— Florence Parly (@florence_parly) January 20, 2022