Suite à la découverte d’une bactérie dans les eaux de l’étang de Berre et du Cordon du Jaï, la préfecture des Bouches-du-Rhône impose une interdiction temporaire sur la pêche et la commercialisation de certaines palourdes. Un coup dur pour les amateurs de fruits de mer.
pêche à la palourde – CREDIT : Pixabay
Dans une décision préventive visant à protéger la santé publique, le préfet des Bouches-du-Rhône a annoncé l’interdiction temporaire de la récolte et de la commercialisation des palourdes dans deux zones clés : l’étang de Berre et le Cordon du Jaï. Cette mesure fait suite à la découverte de la bactérie Escherichia coli, connue pour ses risques sanitaires chez l’homme.
Une suspension basée sur la précaution
La suspension, qui touche également la pêche et la vente de tellines et praires, repose sur les résultats de la surveillance microbiologique régulière des mollusques. Cette vigilance sanitaire mensuelle a révélé la présence de l’Escherichia coli, conduisant à une action rapide de la part des autorités pour prévenir tout risque de maladie.
des contrôles renforcés en vue
La préfecture a annoncé que de nouveaux tests seront effectués dans les jours à venir pour évaluer la situation. En attendant, un rappel est en cours pour retirer du marché tous les coquillages récoltés depuis le mercredi 3 avril. Ceux déjà vendus doivent être rappelés et détruits, en signe de prudence et de respect des normes sanitaires.
Un retour à la normale conditionné
L’interdiction ne sera levée qu’après que les analyses ultérieures confirment l’absence de la bactérie à un niveau conforme aux seuils sanitaires. La préfecture précise que cette reprise des activités de pêche et de commercialisation nécessitera “deux résultats d’analyse hebdomadaires consécutifs” respectant les critères réglementaires.
Cette situation rappelle l’importance de la surveillance sanitaire des produits de la mer et la réactivité nécessaire pour protéger la santé publique. Les amateurs de coquillages de l’étang de Berre et du Cordon du Jaï devront faire preuve de patience avant de pouvoir de nouveau savourer ces délices locaux, en toute sécurité.
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