Les spectacles reprennent à Marineland d’Antibes malgré les pertes récentes, entre fascination du public et critiques sur le bien-être animal.

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Marineland – CREDIT : wikimedia commons

À Antibes, le Marineland a relancé ses spectacles aquatiques ce samedi 6 avril, captivant un public venu en nombre malgré la récente disparition de deux de ses orques. Wikie et Keijo, les deux dernières orques vivantes du plus grand zoo marin d’Europe, ont offert une performance qui a suscité admiration et émoi parmi les spectateurs. Cet événement marque le début de la saison pour Marineland après une période difficile marquée par la perte de Moana et Inouk durant l’hiver, décès attribués à des causes tragiques.

Un spectacle qui fascine

Les performances spectaculaires de Wikie et Keijo ont éveillé une palette d’émotions parmi les spectateurs. Les sauts impressionnants et les interactions intimes avec les soigneurs ont alterné, suscitant à la fois émerveillement et tendresse. Céline, une spectatrice, exprime son admiration sans réserve, captivée par l’incertitude et le suspense de chaque numéro. Pour elle, les récentes pertes sont attristantes mais font partie des aléas de la vie marine captive.

Controverse et critique

Cependant, la reprise des spectacles ne va pas sans susciter la controverse. La mort des deux orques pendant la trêve hivernale a ravivé les critiques des défenseurs du bien-être animal, qui voient dans ces pertes la preuve des conditions de vie inappropriées pour ces mammifères marins en captivité. Les causes des décès, une septicémie bactérienne aiguë pour Moana et l’ingestion accidentelle d’un objet métallique pour Inouk, soulignent les risques et les défis liés à la maintenance des animaux sauvages dans des environnements artificiels.

L’avenir de Marineland

Face à ces événements, Marineland se trouve à un carrefour. D’un côté, le parc offre une opportunité unique de sensibiliser le public à la majesté et à la complexité de la vie marine. De l’autre, il est confronté à des questions éthiques et pratiques sur le bien-être animal et la viabilité à long terme de la captivité des orques. Le débat sur l’avenir des parcs zoologiques et aquatiques continue de s’intensifier, alimenté par des incidents tels que ceux survenus à Marineland.